Tout public dès 8 ans // 1h

La machine à uniformiser et à déshumaniser n’a de cesse de trouver de nouveaux modes opératoires dans ce « chaos-monde ». Malgré tout, les aspirations au rêve et la singularité, parviennent à s’infiltrer dans les interstices du rouage. Les utopies têtues persistent. D’autres naissent. Cette pièce, librement inspirée de la Conférence des Oiseaux du poète persan Farid Al-Din Attar, interroge le monde et son rapport au temps, et invite au voyage intérieur.

Avec ce spectacle, le chorégraphe Max Diakok poursuit avec passion son questionnement de la société contemporaine et ses aliénations. Dans Depwofondis, il fait dialoguer, entre autres, l’énergie du Gwoka et du Hip Hop, toujours dans une optique contemporaine.

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Revue de presse

> Madinin art – 26 mars 2017 Par Roland Sabra
« Des profondeurs, je crie vers toi…! L’adresse peut être une prière, une chanson paillarde, une œuvre musicale, un chant d’amour (Oscar Wilde). Elle peut être celle d’un dieu quelconque, d’un amant du fond de sa prison mais c’est toujours un cri et Depwonfondis du chorégraphe guadeloupéen Max Diatok est un cri dansé. Un cri contre la dérive du monde vers les récifs naufrageurs du « Meilleur des monde » et de « 1984 ». »
> Théâtraorama – 27 juillet 2016 Par Catia Chabre Engelbach
« Prendre son geste aux origines : « La course de Max Diakok, Roméo Bron Bi et Loïc Elice vaut aussi pour son immobilité. Dans l’attente, lorsque tout se fige, elle aperçoit et ressent ce qu’il faut voler au chaos et aux origines, et ce qu’il faut emprunter à l’autre, pour trouver et reformuler une expression personnelle. Pour s’affranchir. Le corps de l’autre devient alors un appui, un miroir, une balance à laquelle s’accorder. Il prend à quelques rites et rituels, à quelques vocabulaires étranges et étrangers. Il mêle les influences et les courants dans son geste et dans sa musique. » »
> La Terrasse – 26 juin 2016 Nathalie Yokel
« Car le propos de la pièce en lui-même se construit sur l’idée de dialogue, basé sur des états de corps et sur la poésie de la rencontre. La Conférence des oiseaux du poète persan Farid Al-Din Attar leur sert d’appui pour un voyage intérieur, où Max Diakok préfère d’emblée éloigner les dogmes religieux pour se concentrer sur l’humain. Ainsi, il laisse libre champ aux forces de l’être, dans leur multiplicité et dans leur diversité, pour faire émerger le langage du corps. »